lundi 22 décembre 2014

[Test] Hatsune Miku: Project DIVA™ F 2nd (PS3)

Le rendu des lapins et des chats est hyper réaliste ^^

Project Diva, le jeu de rythme de SEGA mettant en valeur la vocaloïd Japonaise Hatsune Miku revient sur nos écrans. La série gagnant petit à petit une base de fans toujours plus grande en Europe, SEGA a pris la (bonne) décision d'exporter d'autres épisodes en occident. Le concept nous avait déjà enchanté au printemps dernier sur Vita, ce nouvel épisode confirmera-t-il le succès de la star virtuelle chez nous ?


Petite introduction à la franchise :


Les "events" de la Diva Room sont encore plus nombreux.
Seules deux versions ont été importées en occident. Project DIVA™ ƒ dispo sur PS3 / Vita et sa suite, appelée Project Diva™ F 2nd. Project DIVA™ F 2nd remasterise 20 tracks parues dans les épisodes Project DIVA sortis sur PSP, et apporte 20 nouveaux titres frais et inédits. Le gameplay du jeu de rythme reste à 90% similaire mais apporte néanmoins ses petites nouveautés. Pour ceux qui découvrent la licence, il s'agit d'un jeu musical dans lequel une petite midinette court vêtue chante dans des clips modélisés avec une 3D soigneuse et kawaïï au possible. En surimpression du visuel du clip apparaissent en rythme les symboles △◯✕▢. Au joueur d'appuyer sur la touche correspondante avec le timing parfait pour valider l'appui (qui déclenche un son de tambourin). Chaque appui étant noté MISSED / SAFE / GOOD / COOL, avoir le rythme dans la peau rapportera un maximum de points. La moindre erreur sera sanctionnée, et un score insuffisant invalidera le passage au morceau suivant. En pratique, lorsqu'on est devant l'écran, on se laisse emporter par la mélodie et on tapote en rythme, tout naturellement. Ainsi, on avait droit aux "visual novel", aux jeux de type "films interactifs", project DIVA, c'est un peu le concept de "interactive song". En parallèle, un mode DIVA room permet d'aller rencontrer les différents chanteurs virtuels dans leurs appartements, et d'intéragir avec eux, un peu à la manière d'un tamagotchi. A la différence près qu'il est possible d'accessoiriser les petites chanteuses à gros boobs de manières assez sexy grâce aux DIVA points. Les DIVA points sont la récompense chèrement acquise lorsqu'une musique est validée avec succès dans le "rythm mode". Ils permettent d'acquérir de nouveelles décorations pour les appartements, ainsi des accessoires allant des oreilles de chats à la collection de bikinis...

WASSUP ?


Les combos étoiles font leur apparition dans project DIVA F 2nd
Au chapitre des nouveautés, les mécaniques de jeu ont été refactorées. Deux nouveaux "mouvements" encore plus techniques font leur apparition : les étoiles filantes et les doubles étoiles. Je n'en dit pas plus sachant que le tutoriel avec son fameux leekspin est toujours de la partie \o/. Les skins font leur apparitions pour permettre de personnaliser l'interface du mode rythm (même si je prefère la skin de base, bien plus lisible à mon goût), le mode tamagotchi est un peu plus dynamique, et le cross-save est implémenté. Ah, et puis la traduction anglaise est disponible dans les options de sous-titres ! Bref, ce sont pleins de petits ajustements qui rendent le jeu globalement encore un peu meilleur. Mais le coeur du jeu c'est surtout la qualité des musiques et des vidéos. Sont elles à la hauteur dans cet épisode ? Project DIVA™ ƒ plaçait la barre très haut avec sa J-Pop teintée de dance music variée et enchanteresse. La tracklist de ce second épisode est devenue plus pointue. Les musiques sont plus ancrées dans le folklore nippon ("Thousand Year Solo"), les rythmes sont plus syncopés ("Blackjack"), avec des variations pleines de surprises ("Meteor"), les chants synthétiques trouvent maintenant une résonance avec des sonorités plus traditionelle. La dance easy-listening est certes toujours de la partie avec des titres comme "Melt" ou "Packaged", mais elle ne constitue plus la teinte dominante de la tracklist.
Le style musical gagne de la complexité, à l'image de la difficulté. Alors que j'étais plutôt à l'aise avec le mode Hard du premier épisode, je me suis retrouvé à en baver sévère juste en mode normal ! Jusqu'à ce que je trouve une fonction pour corriger l'input lag de la télévision ><, totalement indispensable. Malgré la compensation bienvenue, la difficulté à été revue à la hausse, et je dirais maintenant que le mode normal est l'équivalent du mode hard de PDƒ premier du nom. A l'image de ces compositions complexes mais interprétées avec brio (mention spéciale au solo de basse de "Knife" :O), l'animation et le montage vidéo sont hyper soignés. Le rendu est impeccable grâce au moteur graphique qui fait des merveilles, aussi bien sur Vita que sur PS3. Ce moteur offre un bon coup de frais aux quelques 20 titres issus des versions PSP, qui retrouvent alors une nouvelle jeunesse.

Conclusion


En dépit d'une difficulté et d'un parti pris artistique pointu, Project DIVA F 2nd apporte un plaisir de jeu exceptionnel. Entre découverte musicale, sentiment de progression, et excitation lors des concerts virtuels, les raisons d'apprécier l'égérie virtuelle de la Jpop sont nombreuses. A ceux que le niveau de difficulté rebute : désactivez les filtres, calibrez votre manette pour compenser l'input lag, et branchez votre TV sur un système audio, l'expérience en sera transcendée. Coté contenu, les 40 pistes et les modes de jeu alternatifs donnent de quoi faire. Surtout que c'est clairement le genre de jeu à laisser dans un coin de la carte mémoire de sa console pour s'en faire une partie de temps en temps!
On dit que la musique adoucit les moeurs... en tout cas Hatsune Miku apporte de la couleur et fait bouger le panorama vidéoludique actuel.

On aime pas trop :
3D uniquement dans le mode TV et le mode diva

On aurait aimé :
Une tracklist un peu moins pointue

On aime :
le mode cross save
l'interprètation musicale
l'adaptation au grand écran
les graphismes et la 3D réussis
les sous-titres anglais
la version boîte !

La note finale :


MENTION EXCELLENT

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cool un jeu qui vaut le coup on dirait :D

CollecZone a dit…

Yep, très très fun... tant qu'on aime bien la musique japonaise en fait.