[Ce que j'ai aimé dans...] Outrun

Le but du jeu : en mettre plein la vue à la blonde du siège passager!
(screenshot issu de la version 3DS)

Outrun. Il fut pour moi LE jeu qui posa les bases des bornes d'arcades type simulation automobile. Sorti en 1986 (j'étais trop jeune pour y jouer à sa sortie, héhé), Yu Suzuki (oui, celui qui nous offrira Shenmue quinze années plus tard) réalisait le rêve des amateurs de belles cylindrées avec les moyens techniques de l'époque. Dans Outrun, pas de choix de voiture mais un choix de musique grâce à un autoradio virtuel. Pas de choix de circuit, mais la possibilité de choisir des chemins différents à chaque course! Avec ce concept assez unique en son genre Outrun dégage un sentiment d'originalité indéniable. L'ingénieux système de bifurcation permet de rendre chaque partie différente, et offre le choix d'adapter la difficulté au fil de la partie : les chemins de gauche sont en effet plus faciles que les chemins de droite. 

Figurant au classement des "meilleurs jeux de tout temps", le jeu a été porté sur un grand nombre de supports, de l'atari ST en passant par la Megadrive bien sûr (cette dernière faisant d'ailleurs honneur à ce titre). Il continue aujourd'hui d'être régulièrement décliné, tantôt en version remake (intitulé Outrun 2006 : Coast to Coast) tantôt en version originale. Pour ceux qui sont tentés par l'expérience, notez qu'une version 3DS développée par maitre SEGA lui-même vient de paraître sur 3DS (eShop only)... Si on pleurera l'absence de cartouche de ce remake, la consolation viendra probablement de la qualité du portage effectué par la Team M2, l'équipe ayant quelques succès à son actif... Et comme je suis sympa, je vous file le lien de l'interview des développeurs qui racontent la passionnante histoire de ce portage hors du commun, et hop : lire l'interview ici