Starblade , Silmarils 1990 |
J'ai récemment apprécié Gravity au
cinéma. Une oeuvre culte qui s'inscrit dans les "must see" du space
opera, nul ne le niera. Pluie de météorites, exploration spatiale,
cosmonautes errants... si j'ai été captivé par ce film, c'est sans doute
parce que j'avais déjà vécu ces aventures dans ce jeu de Silmarils
intitulé Starblade. Je ne sais même pas s'il y avait un but, je me
souviens juste avoir voyagé de planète en planète, échangeant des
ressources rares et angoissé à l'idée de n'avoir pas assez de carburant
pour rejoindre la prochaine station de ravitaillement. Chaque
débarquement sur les planètes était anxiogène : pourrai-je respirer sans
casque ? Les robots accepteront-ils de commercer avec moi? Ou
finirai-je coincé sur une planète industrielle soumise à une violente
dictature? Silmarils a semé chez moi la graine de l'exploration
spatiale, celle qui nous fait réfléchir à notre solitude au sein de
l'univers, et nous fait regretter l'instant d'après de ne pas être seul
quand un parasite attrapé dans une jungle inexploitée se repait des
câbles de notre vaisseau en plein voyage spatial... L'utilisation des
palettes de couleurs mettait en valeur les Atari, Amiga et PC de 1990
avec des graphismes de rêves, représentant tout un univers peuplé de
robots, de jungles hostiles, de mines enfumées et de complexes
industriels toxiques...
Seul face au panneau de contrôle...
Une fois en orbite, il fallait prendre une mini-navette qui permettait
d'explorer des mondes futuristes parfois plus hostiles que ce que l'on
peut imaginer...
1 commentaire:
En effet, que de souvenirs ! A sa première utilisation, j'avais branché mon Atari ST sur ma chaîne midi et Starblade fut le premier jeu auquel je jouais... à la musique d'introduction, je croyais m'être trompé de source sur la chaîne midi (!) Ce jeu avait répondu à mon attente de l'époque : jouer à Captain Blood avec plus de graphismes ! Bref, je m'étends de trop, mais aujourd'hui encore, j'y joue de temps en temps :)
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