Yakuza Zero est la préquelle de la prestigieuse saga Yakuza, un jeu d'action dans un japon contemporain et réaliste. Zero est le dernier épisode en date à être paru sur le territoire occidental, mais aussi le premier à voir le jour sur PS4. Cette sortie a donc de quoi émoustiller les aficionados de la série. Etant moi-même un fan depuis les versions PS2, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai inséré la galette dans le lecteur de ma PS4. Je vous livre ici mes impressions par écrit, après une semaine plongé dans l'univers passionnant de la mafia japonaise.
Comment devient-on Yakuza ?
Le costume noir va vraiment bien à Kyriu ! |
Walkman et pantalon patte d'eph de rigueur !
Vous aurez l'occasion de faire copain-copain avec des "amies de baston" |
Pour habiller un scénario aussi riche, Sega a mis les petits plats dans les grands. Hé oui, si le héros rajeuni de 15 ans parait moins mature, c'est tout l'inverse pour le moteur 3D qui anime cette ville qui s'anime sous nos petits yeux ébahis. L'histoire se déroule dans un Tokyo imaginaire des années 1990. Yakuza Zero ne dépaysera pas les habitués de Kamurocho, mais sera capable de leur en mettre plein la vue grâce à l'impressionnante qualité graphique de la modélisation des immeuble bardés de néons. Au delà des lumières colorées, c'est également le style (ou devrais-je écrire le "lifestyle") qui m'a fait halluciner : vêtements, mobilier, chaines-hifis, TV à tubes cathodiques, journaux d'époque : les années mythiques qui ont vu naitre le développement de la vie nocturne à Tokyo sont retranscrites avec une précision implacable. En découle une atmosphère de jeu unique et imprégnée de nostagie : aucun titre -toutes plateformes confondue- ne m'avait jamais fait revivre les années 90 comme ce jeu. Aussi beau que profond, Yakuza Zero serait-il l'épisode parfait ? Pas loin. Pour être franc, le jeu approche la perfection, grâce à une qualité de réalisation fabuleuse. Durant mes dix premières heures de jeu, il ne fut pas un quart d'heure sans que je fus surpris par un de ces petits détails de la ville qui font tout le croustillant du gameplay. Les quêtes secondaires; bien qu'optionnelles, sont bien amenées et proposent souvent des situations fort amusantes ! Finalement, la seule chose que je regrette dans ce jeu, c'est de déjà connaitre (par coeur) le Kamurocho de Yakuza 3 et de me retrouver déjà habitué aux lieux de Yakuza Zero (du moins pour ce qui concerne la partie du scénario se déroulant à Tokyo). Un peu de renouveau dans la disposition des enseignes aurait été le bienvenu. Ah, oui mon autre regret, c'est de ne pas voir circuler de voitures réelles des années 90. Au lieu d'avoir des modélisations de carrosseries "no name", un petit rapprochement avec la licence Initial D aurait grandement renforcé l'immersion (et aurait propulsé n'importe quel otaku amateur de voitures nippones sur orbite 😀). Néanmoins, à coté de ça, les nouveautés arrivent en pagaille : système de combat, système d'expérience basé sur l'argent, nouveaux personnages jouables (l'arrivée en scène de Goro Majima en purement ju*bi*la*toire 💓). Il y a de quoi en parler des heures tant le jeu est riche.
Conclusion
Le Tokyo des années 90, ou l'ode au néon. |
Yakuza Zero est une expérience mémorable
grâce à :
- sa transcription exceptionnelle des 80's
- son moteur de jeu qui le rend encore plus beau
- son moteur de jeu qui le rend encore plus beau
- son système de jeu toujours amélioré
- l'entrée en scène magique de Goro Majima
Il aurait pu être encore mieux avec :
- un Kamurocho plus varié
- des voitures aux carrosseries non fictives
- des voitures aux carrosseries non fictives
1 commentaire:
J'ai pris mon pied ! Un truc de fou ! Une bonne grosse claque dans la gueule ! Dommage qu'il soit uniquement en anglais.
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