mercredi 4 mars 2015

[Trophées] XVIIIème platine : Assassin's Creed 2


Et ben je l'aurai mérité celui là! Un trophée platine à la Ubisoft : pas trop dur mais absolument chiant. Attiré par sa faible difficulté d'après les sites de chasseurs, j'ai commencé il y a quelques mois de cela la quête du platine de Assassin's Creed II.
ACII, donc... Considéré par beaucoup comme un des meilleurs volet de cette série en monde ouvert, cette version fut publiée deux ans après la sortie de la PS3, en 2009.


Quelques mots sur le jeu 


Ubisoft cherchait à transformer un premier opus (qui tenait plus de la démo technologique que du jeu véritable) en bestseller des plateformes que l'on appelait à cette époque "next-gen". Je dois avouer que j'ai été fort déçu par le jeu en lui même pour les raisons suivantes :
- La mission est linéaire au possible malgré le monde ouvert
- Les quêtes annexes sont inintéressantes, vraiment. J'espère que les game designers d'Ubi ont compris aujourd'hui que "rapporte moi cet objet" n'est pas suffisant pour appeler ça une quête...
- Les doublages français ridicules. Obligé de switcher en italien.
- La maniabilité erratique : quand une simple collision involontaire sur un muret t'envoie escalader un toit, tel un champion de saut en hauteur sous amphétamine...
Malgré tout, c'est beau, c'est long. C'est juste qu'on s'ennuie entre ce jeu d'acteurs sans émotion, et les réactions hyper scriptées des patrouilles de gardes... Pas grand chose donc pour motiver les gamers à décrocher ce platine qui, avouons-le, n'a qu'un seul intérêt : sa facilité.

Recommandations pour le platine


Il faut donc se procurer la carte des plumes (censé symboliser Petruccio, le frère défunt... je cherche toujours le rapport). Il s'agit d'une centaine d'items, plus ou moins bien cachés dans les 4 villes du jeu. Il faut également recourir à l'internet pour résoudre sans perdre de temps les 3 énigmes absurdes à base de "j'associe un symbole à un chiffre et je te donne un code à traduire". Et surtout, seul trophée manquable présentant un véritable enjeu : ne pas rater le coup de pied dans la tête du soldat lors de la mission en machine volante. En dehors de ça aucun risque ne se profilera dans votre route vers le platine.

Durée nécessaire et impression générale


Le scénario resté intéressant, l'ambiance renaissance italienne captivante et originale. Ce fut une trentaine d'heures dépensées de manière sympathique malgré le rythme morne. Je dirais même que la balade n'aurait pas été désagréable si le trophée consistant à tuer 10 ennemis sans cesser de se battre ni se faire toucher n'avait pas un bug qui provoque carrément un crash du jeu, qui se produit si on tue plus de 4 ennemis dans de la fumée avec la double lame. N'essayez pas de persister : ce crash est systématique, et j'ai du employer une épée pour parvenir a décrocher ce ridicule trophée bronze. Manque de bol : tuer plus de 5 ennemis en moins de dix secondes avec l'épée provoque la fuite des ennemis restants. Sacrée prise de tête qui m'a vraiment gaché l'expérience du jeu. Bref, Ubi, fidèle à son image a donné du pain aux défenseurs de la théorie "les trophées, ça sert à rien" en fournissant une expérience de jeu correcte mais sappée par un travail de programmeur bâclé. Je suis quand même content d'avoir ajouté ce 100% à mon tableau de chasse, mais c'est sûr que je n'irai pas me frotter aux épisodes suivants. Well done Ubi.

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