Le look du shoot japonais! |
Injustement noté par certains testeurs critiquant le scénario (euh... les gars, il faut que je vous explique ce qu'est un shoot'em up!) Nanostray premier du nom sera pourtant une bonne surprise pour les joueurs qui savent à quoi ils s'attendent en insérant cette cartouche. En effet, des les première secondes, on profite d'une réalisation impeccable, avec des menus stylés "futuristes" très propres, et une fois en jeu, une 3D vraiment cool pour l'époque!
Chaque niveau est nommé, ici la ville inondée |
Chaque niveau dispose d'un thème graphique distinct rattaché à un type d'univers (urbain, jungle, désert...). Le début de chaque niveau commence par une intro avec un travelling 3D qui dézoome et amène le vaisseau en mode 2D classique. Ces intros sont très typée jap' : la musique, le style des modélisations, l'habillage 2D en hexagones... tout cela fait penser à un Wipeout ou à un F-Zero GX. Une fois dans le feu de l'action, on reste en 3D, sauf que la vue est positionnée au dessus, et le scrolling est vertical.
On se croirait vraiment dans un shoot nippon, et pourtant je fus très surpris en apprenant que le soft a été développé par... des Allemands! Le studio européen Shin'en s'inspire du style nippon et le fait avec brio! Mais si l'exercice de style est réussi, qu'en est il du gameplay?
La jungle est un monde des plus réussis |
Nanostray se joue avec 3 boutons. Un tir normal, un rayon puissant, limité par une jauge et un bouton de déclenchement des bombes. Ces possibilités sont démultipliées par 4 armes différentes : un rayon qui balaye alternativement, un missile à visée auto, et un canon bi-latéral. Concernant les ennemis, ils arrivent par vague, et tirent chacun à leur manières. Les boulettes sont de couleurs différentes, mais n'ont pas de signification particulière contrairement à un Ikaruga. Au bout de quelques minutes, on arrive sur un boss de taille respectable, souvent amené avec une animation 3D sympa, et un bouton sur l'écran tactile permet de le scanner pour déterminer ses points faibles.
C'est donc un jeu classique. Du très classique en fait, car au final, les armes différentes n'apportent pas grand chose (celle par défaut se révèle rapidement être la plus efficace) et malheureusement aucun powerup n'est libéré par les ennemis. Au lieu de ça, une "piécette" jaune permet d'améliorer le score, et une "piécette" bleue recharge la jauge de tir puissant. Ajoutons à cela que ces pièces bonus ne sont pas spécialement belles, la faute à l'aliasing et à leur design médiocre. Autre déception, l'écran tactile est à peu près inutile. On aurait préféré avoir de l'action sur les deux écrans à la place du sélecteur d'armes et du radar qu'on ne regarde pas! Enfin, les déplacements des ennemis sont trop rapides pour être fournir de réels "patterns". n'espérez donc pas de séquence à couper le souffle comme dans un Psykio ou un Cave. Seule originalité : le scrolling vertical s'oriente parfois pour faire des virages et certains ennemis apparaissent par en bas. Niveau jouabilité, comme on reste en 3D, les déplacements seront bridés sur les parties latérales, et le vaisseau avance selon la profondeur. C'est parfois frustrant, car cela empêche de saisir certaines pièces droppées sur les cotés par les ennemis.
Le rayon bleu, une arme très efficace! | Les menus et l'habillage sont très agréable |
Conclusion :
Nanostray réussit à donner une claque graphique avec une 3D lechée pour la petite Nintendo DS. Mais c'est au final un jeu au gameplay usé pour être un hit en puissance. C'est probablement pour cela qu'il reste aujourd'hui à un tarif abordable si on le compare a un Radient Silvergun (saturn, STV) ou un Ketsui (Nintendo DS). Pour environ 10€ d'occasion, c'est en fait un des très rare shoot'em up de la portable de Nintendo.On aurait tort de s'en priver!
Les moins :
Pas de powerups, les bonus pourris, le tactile raté.
Les plus :
Un shoot'em up sur Nintendo DS!, un design qui tue, la difficulté équilibrée
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