samedi 6 septembre 2014

[Test] Danganronpa 2 : Goodbye Despair

Boulette de réfutation (traduction de "Dangan Ronpa" en VO), le retour !
L'île paradisiaque  de Jabberwock Island: une destination de rêve pour le voyage d'intégration de la meilleure université du pays! Mais quand l'élite des élèves nippons découvre que l'organisateur est un couple de lapins pervers et narcissique aux fantasmes morbides, ce séjour parfait prend alors une autre tournure, car chacun réalise alors qu'il ne pourra peut être jamais s'échapper de cette île fantastique...
Voilà le synopsys de DanganRonpa 2 : Goodbye Despair, un visual novel sorti chez nous le 4 Septembre 2014. Le premier épisode a fait vibrer le coeur des joueurs européens quelques mois plus tôt. Cet épisode se révèlera-t-il être aussi prenant que Trigger Happy Havoc ?

Une ficelle bien intriguée Une intrigue bien ficelée


Si, si, ce gars est bien votre meilleur pote,
en mode vamos à la playa.
Goodbye Despair nous place donc dans la peau d'un jeune étudiant venant d'apprendre la nouvelle de son acceptation dans la meilleure université du pays : Hope Peak Academy. Véritable rêve de tout universitaire qui se respecte, la Hope Peak Academy rassemble des étudiants d'horizons différents, la seule condition d'entrée étant d'être le meilleur dans un domaine donné, ce qui leur donne le nom pompeux d'"Ultimate". Manque de bol pour notre héros qui a du abuser des cigarettes qui font rigoler, celui-ci se souvient seulement d'avoir été accepté, sans avoir aucune idée de la nature son talent. Trou de mémoire sur trou de mémoire, il se retrouve au beau milieu d'un séjour d'intégration sur cette fameuse île sans trop savoir pourquoi, entouré de 15 copains hyper doués dans leur domaine et aussi marginaux que snobinards (un peu comme @ps4vita sur twitter :D). Bref, si vous avez la fibre sociale, vous pourrez devenir potes avec un yakuza imbuvable, un sorcier dresseur d'animaux, un cuisinier pervers ou encore la princesse ultime (hmmm)... Des personnages hauts en couleurs qui transformeront bien vite le "super-voyage-avec-mes-meilleurs-amis" en "OMG-je-suis-coincé-sur-une-îe-déserte-avec-une-bande-de-cinglés-qui-cherchent-à-me-tuer". Et oui, pendant que l'on s'évertue à devenir le ou la "besta" de l'infirmière sexy, Monokuma, le grand chef de l'école et organisateur du voyage, instaure une règle assez spéciale qui va bouleverser ces camaraderies naissantes. Seul celui qui effectuera le crime parfait ne pouvant être élucidé aura la possibilité de sortir de l'île vivant. A l'inverse, celui qui commet un meurtre et qui se retrouve démasqué par le groupe d'élèves sera exécuté.
  

Et sous le capot ?


Un big boss à la japonaise : classe !
Techniquement, le jeu place le joueur à la première personne. Les parties se déroulent en trois phases. Une phase exploratoire, durant laquelle il est recommandé de discuter avec les autres élèves et de développer (ou pas) un lien d'amitié avec les plus sympathiques d'entre eux. Une phase d'investigation  où il faudra mettre à profit son sens de l'observation pour réunir un maximum d'indices sur les scènes de crimes. Et enfin une phase de procès, où les survivants doivent déterminer qui est le coupable à l'origine du meurtre. Qui dit visual novel dit nombreux dialogues. Danganronpa se veux fidèle au genre, mais j'ai trouvé la formule très digeste dans son ensemble, grâce à d'innombrables rebonds du scénario, servis par l'excentricité des personnages qui rendent l'aventure dynamique et trépidante. Ce qui m'a plu également, c'est que Danganronpa apporte vraiment une dimension supplémentaire aux jeux d'enquête traditionnels. La différence vient du fait que le joueur doive toujours commencer par tisser des lien d'amitié avec les autres protagonistes. Devenir ami avec un personnage et ensuite le voir se faire assassiner (ou se rendre compte qu'il est un tueur) est une expérience qui ne laisse pas indifférent. Et plus l'on joue au jeu, plus l'on s'attache aux autres élèves piégés sur Jabberwock Island. La navigation en 3D durant les phases d'exploration de l'ile, l'habillage graphique très léché des menus, les musiques parfaites, les mini jeux originaux durant les procès et la multitude de petits bonus sont autant de signes d'une finition très aboutie. Le joueur a même droit à un véritable Tamagotchi, accessible via le PDA du héros...

Conclusion


Coup de génie renouvelé, NIS America livre aux joueurs occidentaux le meilleur du visual novel japonais... à condition de maitriser la lecture de l'anglais, puisque le jeu n'est pas traduit dans d'autres langues!  Sorte de Phoenix Wright sous LSD, l'humour est omni-présent alors que le scénario arrive à angoisser le joueur. Finition exemplaire, scénario captivant, chara design d'exception, plus une bande son au top, la recette fonctionne bien, et au final, j'ai rapidement plongé dans l'aventure de Danganonpa 2 ! Pourtant à la base, je n'étais pas vraiment emballé par le mélange des ambiances criminel / kawaii. Cerise sur le gâteau, la durée de vie m'a semblé importante.

Les moins :
Anglais nécessaire
Les plus :
Le scénario qui captive
La bande son hyper cool
Le casting qui déchire
Finition léchée

La note finale :


3 commentaires:

NeoDandy a dit…

Par rapport à Last Virtues Retard, plusieurs parties sont nécessaires pour apprécier le scénario ? Si j'avais adoré ce visualiser nouvel, ça m'a pas mal gavé vers la fin ...

CollecZone a dit…

Dur de te répondre car Dgrp2 est plutôt long. Je n'ai pu voir que 2 procès en 20-25h de jeu, ce qui ne m'a m'a pas empêché d'apprécier le scénario. Par contre j'ai lu qu'il y avait bien un mode new game+, j'imagine que ce mode apporte probabement des trucs sur l'intrigue générale...

4 images 1 mot a dit…

Ce jeu est tout simplement le meilleur de la PS VITA, de par ses personnages et son scénario. Je le recommande vraiment ! Le suspense est à son comble tout au long du jeu, les bandes sons sont superbes et la durée de vie est largement suffisante ! A moins d'être un anglophobe, il vous faudra une bonne raison pour éviter de jouer à ce jeu !